Resumen del artículo
L’urologue est un spécialiste incontournable dans le traitement de l’infertilité masculine, souvent méconnue mais fréquente.
- L’homme est impliqué dans 30 à 40% des cas d’infertilité des couples
- La varicocèle représente 35% des causes d’infertilité masculine primaire
- L’examen urologique comprend un interrogatoire, un examen physique et des examens complémentaires (spermogramme, échographie)
- Les traitements proposés vont des mesures hygiéno-diététiques aux techniques chirurgicales avancées comme la micro-TESE
- Une consultation est recommandée après un an d’essais infructueux
En tant qu’urologue spécialisé depuis plus de 15 ans, je rencontre quotidiennement des couples confrontés à des problèmes de conception. La question « **peut-on consulter un urologue pour une stérilité** » revient fréquemment dans mon cabinet. Ma réponse est catégorique : non seulement vous pouvez, mais dans de nombreux cas, vous devez consulter un urologue face à cette situation. Dans ce billet, je vous explique pourquoi et comment l’urologie joue un rôle crucial dans le traitement de l’infertilité masculine.
Pourquoi consulter un urologue en cas d’infertilité
L’infertilité touche environ 15 à 25% des couples, et contrairement aux idées reçues, l’homme est impliqué dans 30 à 40% des cas. Lors de mes consultations, je constate que beaucoup de patients ignorent que l’urologue est le spécialiste de référence pour les problèmes de fertilité masculine.
Un couple est considéré comme infertile après 12 mois de rapports réguliers sans contraception et sans grossesse. Dans ces situations, les examens réalisés par l’urologue lors du premier rendez-vous sont essentiels pour identifier rapidement la cause du problème.
L’importance de l’examen urologique
Je me souviens d’un patient de 34 ans, venu consulter après deux ans d’essais infructueux. Son médecin traitant avait directement orienté le couple vers un gynécologue, retardant considérablement la prise en charge. Lors de l’examen clinique, j’ai immédiatement détecté une varicocèle importante qui affectait significativement sa fertilité.
L’examen urologique comprend généralement :
- Un interrogatoire approfondi sur les antécédents médicaux et chirurgicaux
- Un examen physique des organes génitaux externes
- La prescription d’examens complémentaires, notamment le spermogramme
- Une évaluation des facteurs de risque environnementaux et professionnels
Notre expertise spécifique
En tant qu’urologues, nous sommes formés spécifiquement aux pathologies de l’appareil génital masculin. Certains d’entre nous se spécialisent davantage en andrologie, devenant des urologues-andrologues. Cette double expertise nous permet d’aborder l’infertilité masculine sous tous ses aspects.
Les causes d’infertilité masculine détectables par l’urologue
Durant ma carrière, j’ai pu identifier diverses causes d’infertilité masculine. La varicocèle représente environ 35% des cas d’infertilité primaire. Cette dilatation des veines testiculaires perturbe la production de spermatozoïdes en augmentant la température testiculaire. Je la diagnostique facilement par palpation et échographie.
D’autres causes fréquentes incluent :
| Cause | Fréquence approximative | Traitement possible |
|---|---|---|
| Varicocèle | 35% | Chirurgie ou embolisation |
| Facteurs toxiques (tabac, alcool) | 25% | Cambios en el estilo de vida |
| Trastornos hormonales | 15% | Tratamientos hormonales |
| Anomalies génétiques | 10% | PMA, prélèvement testiculaire |
| Infections génitales | 8% | Antibiotiques, anti-inflammatoires |
L’azoospermie : un cas particulier
L’absence totale de spermatozoïdes dans l’éjaculat (azoospermie) concerne environ 10% des hommes infertiles. Je distingue deux types d’azoospermie : obstructive (blocage des canaux) et non obstructive (défaut de production). Dans le second cas, les techniques de prélèvement testiculaire comme la TESE ou la micro-TESE offrent environ 45% de chances de retrouver des spermatozoïdes utilisables en PMA.
Exámenes complementarios
Pour identifier ces causes, je prescris systématiquement :
- Un spermogramme, examen de base indispensable
- Une échographie testiculaire et des voies spermatiques
- Un bilan hormonal (testostérone, FSH, LH, prolactine)
- Si nécessaire, un bilan génétique et d’autres examens spécialisés
Traiter l’infertilité : l’approche urologique
Le traitement que je recommande dépend directement de la cause identifiée. **Consulter un urologue pour une stérilité** permet d’accéder à des solutions thérapeutiques spécifiques à chaque situation. Pour les hommes de plus de 50 ans, les problèmes de fertilité peuvent se combiner avec d’autres troubles urologiques – savoir quand consulter un urologue après 50 ans devient alors doublement important.
Les options thérapeutiques que je propose incluent :
D’abord, les mesures hygiéno-diététiques qui peuvent significativement améliorer la qualité du sperme. J’insiste particulièrement sur l’arrêt du tabac et la réduction de la consommation d’alcool. En complément, je prescris souvent des antioxydants qui améliorent les paramètres spermatiques dans 30 à 40% des cas.
La chirurgie représente une solution efficace pour certaines pathologies comme la varicocèle. J’utilise personnellement la technique microchirurgicale qui offre les meilleurs résultats avec le moins de complications. Dans 60 à 70% des cas, nous observons une amélioration significative de la qualité du sperme dans les 3 à 6 mois suivant l’intervention.
L’approche multidisciplinaire
J’ai constaté que les meilleurs résultats sont obtenus grâce à une prise en charge globale. Je travaille étroitement avec des gynécologues, des biologistes et des généticiens pour offrir à mes patients une prise en charge complète. Cette collaboration permet d’optimiser les chances de conception, que ce soit naturellement ou par assistance médicale à la procréation.
Les techniques avancées de prélèvement
Pour les cas d’azoospermie, je pratique des techniques de prélèvement testiculaire comme la biopsie testiculaire (TESE) ou la micro-TESE. Ces interventions délicates permettent, dans près de la moitié des cas, de récupérer des spermatozoïdes pour une fécondation in vitro avec injection intracytoplasmique (ICSI).
Quand et qui consulter face à l’infertilité
Je recommande aux couples de consulter après un an d’essais infructueux. D’un autre côté, si l’homme présente des antécédents testiculaires, une consultation plus précoce est souhaitable. Pour les femmes de plus de 35 ans, l’attente ne devrait pas dépasser six mois vu l’impact de l’âge sur la fertilité.
Le parcours idéal commence souvent par le médecin traitant qui pourra orienter vers un urologue pour l’homme et un gynécologue pour la femme. Cette double prise en charge permet d’optimiser les chances de succès et d’éviter des délais inutiles. En tant qu’urologue, je peux rapidement identifier si un problème masculin contribue à l’infertilité du couple et proposer des solutions adaptées.
Fuentes :
